Les taxes de mise en circulation et de roulage des véhicules vont augmenter pour les véhicules les plus polluants.
Selon les déclarations gouvernementales des trois régions, il existe en effet une volonté de taxer les véhicules en fonction de leur pollution.
En Wallonie et à Bruxelles, sauf pour l’éco-malus, le CO2 ne s’est jamais invité dans le calcul de base des taxes qui se basent toujours sur la puissance du véhicule.
Pour rappel, il existe actuellement un éco-malus en Wallonie pour les véhicules les plus polluants. Ce dernier devrait être refondu dans les nouvelles taxes.
En Wallonie, on vise une refonte des taxes de roulage et de mise en circulation en fonction de la masse, la puissance et la pollution des véhicules.
L’idée est que le montant total perçu reste le même mais que les véhicules les plus polluants soient mis à contribution tandis que les taxes diminuent pour les véhicules les moins polluants.
En Flandre, dès 2021, les taxes automobiles pour les nouvelles voitures les plus polluantes vont augmenter. Le niveau de CO2 intervient en Flandre dans le calcul de la mise en circulation et de la taxe de roulage.
La Région flamande a décidé que dès 2021, elle se baserait sur les niveaux d’émissions WLTP, le nouveau test d’homologation des véhicules européens qui calcule des émissions plus proches de la réalité et donc plus élevées.
Jusqu’ici, les nouvelles voitures étaient encore taxées sur les niveaux de CO2 "NEDC 2.0".
Les taxations des véhicules en Flandre pourraient ainsi passer du simple au double. Mais le gouvernement flamand a assuré que les voitures les plus écologiques paieront moins d’impôts, à l’inverse des voitures les plus polluantes.